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Archive for the ‘4- III/ Les conséquences de l'obésité sur la société française’ Category

Caricature représentant bien le fait que l’obésité est une maladie qui coûte chère à l’Etat.
Source de l’image : Smartandlight.net

L’obésité a un coût économique provenant notamment de l’accroissement des dépenses médicales induites et d’une plus faible productivité au travail.
Selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), “Les études ont montré que le risque d’absentéisme est deux fois plus élevé chez les travailleurs obèses que chez les travailleurs sains. L’obésité représente 2 à 7 pour cent des dépenses totales de santé dans les pays industrialisés. Aux États-Unis, on estime le coût occasionné par l’obésité à 99,2 milliards de dollars.”
Aux États-Unis, les dépenses médicales d’une personne obèse sont supérieures de 36% à celle des personnes ayant un poids normal, selon La Tribune.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’obésité touche un milliard d’êtres humains dans le monde, soit un français sur dix. La croissance de la population concernée entraîne par conséquent une hausse considérable des dépenses de santé qu’il est urgent de prendre en compte pour mener des politiques de prévention efficaces. L’OMS estime par ailleurs que l’Europe comptera, en 2010, 150 millions d’adultes (20% de la population) et 15 millions d’enfants et d’adolescents (10% de la population) obèses. En France comme dans le reste du monde peu d’études ont été effectuées pour chiffrer précisément le coût social de l’obésité. On estime qu’il représente entre 2 et 7% du total des dépenses mondiales de santé et près d’1% du PIB européen. L’impact financier de l’obésité est donc loin d’être négligeable : Selon les estimations, 3 à 4 % du coût total des soins en France seraient liés à l’obésité.
En France, le coût annuel direct de l’obésité, correspondant à la prise en charge de l’obésité et des maladies qui lui sont liées (hypertension, diabète…) est estimé à 4,2 milliards de francs (soit environ 640 millions d’euros), selon une étude menée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte. Et toujours selon cette étude, ce chiffre atteint près de 9 milliards de francs (soit 1,37 milliards d’euros) quand tous les soins sont pris en compte qu’ils soient liés ou non à l’obésité.
Les estimations sont de 17 milliards de francs (soit 2,59 milliards d’euros) de dépenses annuelles de santé, en France.

En effet, l’étude la plus récente en France et menée par l’Institut de recherche et de documentation en économie médicale est une évaluation du coût associé à l’obésité en France parue dans la revue La presse médicale en 2006. Cette enquête révèle que la consommation moyenne de soins et de bien médicaux d’un individu obèse s’élève à environ 2 500 € pour l’année 2002, soit deux fois plus que celle d’un individu de poids normal (1 263 €). L’étude indique que d’un point de vue de l’Assurance maladie, c’est-à-dire en tenant compte des montants remboursés, le surcoût d’un individu obèse, par rapport à un individu de poids normal est estimé à environ 407 € et 631 € en moyenne en considérant en plus le montant des indemnités journalières. Sur la base de ces résultats, une extrapolation nationale du coût de l’obésité réalisée à travers cette étude, montre que les dépenses de santé liées à l’obésité atteignent 2,6 milliards d’euros et que du point de vue de l’Assurance maladie, les montants remboursés liés à l’obésité sont de 2,1 milliards d’euros (3,3 milliards d’€ en 2002, si l’on intègre les indemnités journalières dans ces calculs). Au regard des deux études complètes menées précédemment (Levy et al., 1995 ; Detournay et al., 1992), il apparaît logiquement que l’augmentation du surcoût lié à l’obésité est proportionnelle à la hausse de la prévalence de l’obésité dans la population. En dix ans, le pourcentage des dépenses de santé consacrées à l’obésité est passé d’une fraction comprise entre 0,7 et 2% à une proportion estimée entre 1,5 et 4,6%. Une hausse conséquente qui appelle nécessairement des réactions politiques fortes.

Au delà du coût pour la société, l’obésité contraint les individus concernés à engager des dépenses personnelles (régimes, cures, équipements spécifiques) dites « invisibles » car très difficiles à mesurer. La conséquence sur la qualité de vie en général est difficile à chiffrer. En effet, comment quantifier en termes financiers une baisse de résultats scolaires, des problèmes psychosociaux ou encore la discrimination lors de l’accès à l’emploi ? Un testing (= pratique utilisée pour mettre en évidence une discrimination) réalisé en 2005 par l’Observatoire des discriminations a montré qu’un obèse reçoit 3 fois moins de réponses positives pour un poste de commercial et 24 % de réponses positives en moins pour un poste de télévendeur. Une difficulté d’accès à l’emploi qui ajoute souvent au « coût moral », un coût financier pour l’individu. La prise en compte du chiffrage du surcoût pour la société du traitement de cette maladie ne doit pas avoir pour objectif de condamner les personnes obèses en les rendant responsables voire coupables de ces dépenses. L’obésité a été reconnue comme une maladie par l’OMS en 1998 et de nombreux facteurs dépassent la responsabilité individuelle. La sédentarisation des modes de vie entraînant une baisse de l’activité physique, la hausse considérable de la présence de sucre dans l’alimentation ou encore la croissance de l’offre en aliments est autant de facteurs sur lesquels les politiques de prévention pourraient agir efficacement. Même si peu d’études permettent d’évaluer précisément le montant des économies réalisées par la mise en place de programmes de prévention et de traitement de l’obésité, l’OMS estime qu’ils pourraient permettre « d’obtenir une amélioration sensible de l’état de santé à moindre coût, voire de réaliser une économie nette dans l’utilisation des ressources de santé. »

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B/ La discrimination

Exemple de dérision face à l’obésité.

Source de l’image : dessinsdechard.free.fr

Les personnes obèses ou en surpoids souffrent beaucoup de discrimination que ce soit à l’école ou dans le monde du travail. En effet, elles sont perçues laides, sans volonté, responsables de leur excès de poids et incapables de restreindre leur alimentation. La plupart des personnes non obèses pensent qu’il suffirait de manger moins pour maigrir.

On appelle cette forme de discrimination « grossophobie ».

1) A l’école

(Aucune source « fiable » a été trouvé pour cette partie, en effet, malgré de nombreuses recherches nous avons juste trouvé quelques expériences personnelles venant d’internautes, mais aucune information venant du Ministère de l’éducation ou encore d’instituts statistiques tel que l’INSEE)

La discrimination face à l’obésité est sûrement la plus importante pendant la période scolaire.

En effet, c’est plus précisément pendant cette période que cette forme de discrimination est plus présente avec le rejet des autres.

Mais, elle  se fait d’autant plus forte au collège au moment où tout adolescent se construit, se trouve de « vrais » amis, mais aussi où il connait ses premières sorties, qu’elles soient au cinéma ou encore aux soirées.

L’adolescent a « moins de chance » de se faire des amis lorsqu’il est obèse. Il connait, la plupart du temps, des surnoms péjoratifs allant de « Babe » à « gros porc », avec des surnoms quelques fois beaucoup plus insultants …

Par conséquent, dès le plus jeune âge, les adolescents obèses se braquent contre les autres et ne profitent pas de la même façon de leur jeunesse que les autres ayant un IMC normal.

Ce rejet engendre donc des frustrations telles que la perte de confiance en soi, la peur de sortir et se confronter aux regards des autres, la difficulté dans les études, mais aussi des difficultés à lier des relations amicales ou amoureuses.

Cependant les adolescents « non obèses » ne se rendent pas forcément compte du mal qu’ils peuvent faire puisque selon eux toutes ces insultes ne sont que plaisanteries.

Cette attitude est renforcée par l’idée générale, venant des médias plus particulièrement, que pour qu’une personne soit belle, elle doit être forcément mince.

C’est pour cela donc, qu’en luttant contre l’obésité et contre les discriminations, tous les jeunes obèses connaitront une enfance plus normale, que celle qu’ils peuvent avoir actuellement.


2) Au travail

Après l’école, la discrimination se poursuit de façon choquante dans le milieu du travail. Cet état est particulièrement démontré au moment de l’embauche. L’apparence physique des personnes obèses occulte leurs compétences, quand celles-ci ne sont pas niées ! Le recruteur, inconsciemment, perçoit les personnes obèses comme sans volonté (leur laisser-aller physique l’atteste !) et sans dynamisme, deux attitudes incompatibles avec les objectifs compétitifs d’une entreprise…

Si l’obstacle de l’embauche est passé, l’impact négatif des kilos se poursuit. Les sujets obèses ont un accès plus difficile à l’enseignement supérieur, un niveau de revenu plus faible et une promotion plus lente. Les femmes sont plus particulièrement touchées. En revanche, les adultes qui étaient obèses jeunes ont une meilleure réussite professionnelle, ce qui suggère que l’obésité n’était pas un facteur aussi discriminant dans les années 1980 qu’aujourd’hui…

La grande majorité des emplois occupés par les sujets obèses ne reposent pas sur l’apparence. C’est ainsi qu’ils sont davantage présents dans les secteurs de la santé et de l’action sociale (aide-soignant, éducateurs, administration). Deux mécanismes se superposent très certainement : l’embauche dans des domaines misant sur l’apparence se ferme aux obèses, tandis que ces derniers évitent pertinemment de postuler pour de tels emplois qui leur seraient de toute façon refusé.

Cette étude est de Isabelle Eustache en Juillet 2004.

Analyse sociologique conduite par le Pr Arnaud Basdevant, nutritionniste à l’Hôtel-Dieu de Paris et enfin de Jean-Pierre Poulain, sociologue à l’Université de Toulouse.

Pour étudier de façons plus précises la discrimination de l’obésité dans le milieu professionnel, nous nous appuierons sur l’étude de Jean-François Amadieux qui est le Directeur du Centre d’Etude et de Recherche sur les Organisations et la Gestion des Relations Sociales(CERGORS), le Directeur de l’Observatoire des Discriminations ainsi que Professeur agrégé en Sciences de gestion à l’Université de Paris I, Panthéon Sorbonne.

Dans son étude, Jean Francois Amadieux veut montrer qu’une personne obèse ou en surcharge pondérale à beaucoup plus de mal a obtenir un emploi qu’une personne « normale ».

Pour le démontrer, J-F Amadieux et son équipe ont envoyé des couples de CV quasi identiques concernant 100 offres d’emploi de commerciaux et 100 offres de télévendeurs.

La méthode utilisée est celle de « l’audit par couple » : Pour une même offre d’emploi dans l’un des deux types d’emploi testés, on envoie la candidature de deux candidats à compétences égales mais cependant différents par une caractéristique, la surcharge pondérale.

Les quatre candidats sont :

* Un candidat commercial avec un physique standard

* Son pair (profil de commercial) avec une surcharge pondérale

* Un candidat télévendeur avec un physique standard

* Son pair (profil de télévendeur) avec une surcharge pondérale

L’audit se fait entre chaque candidat et son pair. Pour augmenter davantage l’objectivité de la recherche et améliorer la comparabilité entre les couples, J-F Amadieux et son équipe ont réalisé des transformations informatiques sur le visage de chaque candidat de physique standard pour obtenir des visages où la surcharge pondérale est visible.


L’aspect général du physique des couples de candidats est ainsi maintenu puisque les traits du visage sont quasiment identiques. Le seul élément différenciant les couples de candidats est l’existence ou non d’une surcharge pondérale.
La photo de notre premier candidat commercial sans surcharge pondérale est la suivante:
(Sur demande de l’intéressé, cette photo est volontairement déformée)
Candidat commercial de référence  après transformations sur la tenue vestimentaire

On obtient après transformation informatique la photo suivante :
Candidat commercial N°2 après transformation informatique.
Le premier candidat télévendeur ne subira au départ que des transformations simples sur les teintes de sa tenue vestimentaire pour la différencier avec celle du candidat avec surcharge pondérale. Ce premier candidat télévendeur est le candidat sans surcharge pondérale.
Candidat télévendeur après transformations binaires


(Sur demande de l’intéressé, cette photo est volontairement déformée)


On obtient après transformation la photo suivante :
Candidat télévendeur
Caractéristique : surcharge pondérale.

La composition et la taille de l’échantillon se résument dans le tableau suivant :

Les CV ont été envoyés par courrier électronique en juillet 2005.

Le tableau des résultats des réponses concernant les candidats avec surcharge pondérale et ceux sans surcharge pondérale se présente comme suit :

Résultats :

Les candidats obèses ont en moyenne 2 fois moins de chances d’obtenir un entretien d’embauche.

Répartition des réponses selon la caractéristique du candidat :

Le graphique montre que 57% des réponses reçues par les candidats n’ayant pas une surcharge pondérale sont affirmatives tandis que seulement 29% des réponses sont affirmatives pour les candidats ayant une surcharge pondérale.

L’étude confirme la discrimination dont sont victimes les personnes en surcharge pondérale et celle-ci concerne aussi bien les commerciaux en contact avec le client que les télévendeurs dont le seul contact avec les clients se résume à un téléphone.
Un obèse reçoit 3 fois moins de réponses positives pour un poste de commercial et 24 % de réponses positives en moins pour un poste de télévendeur.

Cette étude nous prouve bien qu’une personne obèse ou en surcharge pondérale n’a pas les mêmes chances qu’une autre n’ayant aucun problème d’ordre physique.

De plus la discrimination liée à l’aspect physique est révélatrice de l’idée que se fait la société de l’obésité. En effet, si l’on est obèse, les autres ne nous acceptent pas et il est donc difficile de trouver un travail.

Dans ce contexte, je trouve donc que la proposition gouvernemental visant à la suppression de la photographie du candidat sur son CV est une bonne chose et permet aux personnes obèses d’être embauchées ou du moins recontactées par l’entreprise pour ses compétences et non pour son aspect physique.

Pour conclure,  cette étude confirme à nouveau l’ampleur des discriminations permises par les informations figurant sur un CV. La suppression des photos sur les CV semble urgente pour lutter contre ces discriminations.

Cette étude de François Amadieux a été trouvé sur ce site : observatoiredesdiscriminations.fr

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C/ Prévention

Pour regarder la vidéo cliquer sur le lien suivant :

Vidéo n°1,

Dans cette vidéo, on peut voir certaines mesures contre l’obésité infantile, qui cependant ne peuvent pas être appliquées comme la suppression de publicité faisant la promotion des friandises, biscuits, céréales … toutes les 20 minutes entre les dessins animés.

Pour continuer dans les extraits vidéos, celle-ci :
qui est un autre exemple d’aide à la prévention contre l’obésité infantile.

Pour lutter contre cette maladie, le gouvernement Français à travers le Programme National Nutrition Santé (P.N.N.S.) s’est fixé un objectif qui est de réglementer la nutrition pour  avoir une réduction de 20% de l’obésité chez l’adulte et stabiliser l’augmentation de l’obésité chez les enfants étant actuellement estimée à 16 % des enfants d’âge scolaire par le Ministère de l’Education.

Suite au rapport établi par le professeur de nutrition Serge Hercberg à la demande du Ministère de la Santé, le deuxième plan, qui s’achèvera en 2010, reprend les grands axes de son prédécesseur, en mettant essentiellement l’accent sur le problème du surpoids.

Le premier plan visait à intégrer la nutrition à la vie quotidienne des français, tout d’abord sous la forme d’études-tests, puis de recommandations.

La deuxième étape inaugure des propositions d’actions concrètes et pragmatiques, visant conjointement à la promotion de la nutrition et au dépistage précoce des troubles alimentaires.

Devant l’accroissement de l’obésité et des pathologies liées à une mauvaise nutrition, il est nécessaire de refonder notre politique nutritionnelle française, en lui donnant de nouvelles ambitions en matière de prévention et d’éducation et en développant des axes nouveaux avec un plan d’action de prise en charge de l’obésité, des actions spécifiques pour les populations défavorisées et la mobilisation du monde de l’alimentation, des acteurs associatifs et des collectivités territoriales.

Ainsi, l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) sera chargé de promouvoir des repères de consommation alimentaire, en insistant notamment sur la nécessité d’une activité physique régulière et la consommation de fruits et légumes. Pour ce faire, des guides seront distribués dans les écoles, collèges et lycées.

Exemples de guides alimentaires

Sources des images : good.ibl.fr

De plus, les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants et accessibles aux élèves sont interdits dans les établissements scolaires depuis le 1er septembre 2005, ce qui a un fort impact sur la baisse de l’obésité chez les adolescents.

Toujours, dans le domaine des collations matinales, à l’école les enseignants peuvent mettre en place une collation afin de s’adapter à des situations spécifiques. Dans ce cas, elle doit intervenir au moins deux heures avant le déjeuner. Les boissons ou aliments proposés aux élèves doivent être diversifiés en privilégiant l’eau, les jus de fruit sans addition de sucre, le lait ou les produits laitiers demi-écrémés, le pain, les céréales non sucrées.

La prévention du surpoids et de l’obésité implique donc forcément un apprentissage concernant les apports et les dépenses énergétiques. Dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (P.N.N.S.), l’école contribue à promouvoir l’activité physique et le sport. Les cours d’Education Physique et Sportive (E.P.S.) jouent sur ce point un rôle essentiel.

La prise en charge de cette prévention par les professionnels de santé constitue l’autre grand chantier de ce deuxième plan, qui prévoit un renforcement du dépistage précoce par la médecine scolaire et les médecins traitant, la constitution dans les deux ans d’un réseau de prise en charge dans chaque ville siège de Centre Hospitalier Universitaire  mais aussi l’équipement nécessaire à l’accueil des grands obèses dans toutes les régions.

La Caisse d’Allocations Familiales, les centres d’examens de santé des Caisses Primaires d’Assurance Maladie ainsi que les services sociaux des conseils généraux seront sollicités afin de permettre aux populations défavorisées, principalement touchées par le problème de l’obésité, de bénéficier tout particulièrement des actions prévues par le plan.

Par ailleurs, les actions en faveur de la nutrition s’appuient sur un très important effort de recherche dont les dotations publiques ont triplé au cours des dernières années pour atteindre neuf millions d’euros par an.

De plus, la législation prévoit qu’une information à caractère sanitaire accompagnant les publicités pour les aliments ou boissons ayant une teneur en sucre, en sel ou d’édulcorant trop important sera menée. Ces informations sont prévues pour sensibiliser le public, essentiellement les enfants, pour faire connaître les repères essentiels en matière de nutrition. En effet, toutes les études tendent à prouver la réceptivité des enfants (notamment) aux messages publicitaires. Ceci peut être illustré par quelques chiffres :

* Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la vie associative a fait une étude sur l’impact de la publicité sur les enfants :

Les 400 enfants interrogés dans le cadre de cette enquête sont unanimes à 47%, dans la tranche des 8-14 ans, pour dire que les publicités qu’ils regardent leur donnent envie de manger ou de boire, c’est donc pour cela qu’il faudrait limiter la publicité pour les produits à forte densité énergétique.

– 62% d’entre eux demandent par ailleurs à leurs parents d’acheter les produits dont ils ont vu la promotion à la télévision, ce que reconnaissent 62% des parents.

– 91% des enfants interrogés déclarent obtenir ce qu’ils ont demandé.

* L’étude sur l’impact des messages sanitaires apposés sur les publicités alimentaires réalisées, à la demande de la Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé) auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes montre une bonne reconnaissance des messages et un impact favorable sur les comportements alimentaires :

– 87 % des Français accueillent favorablement les messages sanitaires insérés dans les publicités alimentaires,

– 70 % d’entre eux les ont mémorisés et ce quelques mois seulement après leur mise en place en février 2007,

– 79 % pensent que c’est un bon moyen de sensibiliser les personnes à l’importance d’une alimentation équilibrée.

De plus, 87% des 15 ans et plus accueillent favorablement la mesure d’insertion des messages sanitaires dans les publicités alimentaires.

– 71% des personnes interrogées se souviennent avoir vu, lu ou entendu ces messages dans les derniers mois (principalement à la TV).

Ils sont 70 % à attribuer ces messages sanitaires aux pouvoirs publics, essentiellement au Ministère en charge de la Santé (60%).

* Le message relatif à la promotion de la consommation de 5 fruits et légumes par jour est le plus souvent cité spontanément chez les adultes et les enfants, suivi des messages sur la limitation du grignotage et de la consommation de produits trop gras, trop sucrés et trop salés.

Pour finir, on peut tout de même ajouter qu’en dehors de cette prévention, une notion essentielle est à retenir avant toute chose, il faut respecter les droits des personnes obèses en luttant contre les discriminations à l’égard de ces personnes mais aussi en respectant la diversité corporelle.

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